Démarche artistique

 

André Breton a écrit : Tout porte à croire qu’il existe un point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et l’avenir, le haut et le bas, le communicable et l’incommunicable cesseront d’être perçus contradictoirement. C’est justement vers ce point de l’esprit que tend l’œuvre de Julie Robinson. L’artiste navigue sur la ligne fine entre le réel et l’imaginaire, l’abstrait et le figuratif, à la limite du rêve et de la mémoire.  Elle ne se limite pas à décrire le monde par la raison seule, car la réalité est beaucoup plus complexe et multiple qu’elle n’y paraît.

 

La raison dissimule nos peurs, nos angoisses. La pratique surrationnelle de Robinson, héritée du courant automatiste lui permet de libérer ces peurs et de les mettre à jour pour ainsi les surmonter. Son travail ouvre la porte de l’inconscient. Par ses assemblages de fragments de rêves et de souvenirs parfois lointains, elle trace une cartographie de notre ressenti.